Toujours en réfection, l'aéroport international de Ouagadougou, lentement mais sûrement, se refait une peau neuve pour répondre aux commodités internationales de voyage.
Mais plus d'un Ouagalais reconnaît que les travaux de reconstruction de cet espace réservé aux avions durent, en ce sens que le délai initial prévu pour la fin du chantier n'a pas été respecté.
Le ministre des Transports, Gilbert Noël Ouédraogo, qui suit de très près les travaux, ne se lasse pas de se rendre sur le terrain pour s'assurer de l'état d'avancement du travail qui y est abattu. Hier 14 juillet 2010, il était encore à l'aéroport de Ouagadougou pour rencontrer les différents acteurs et discuter avec eux.
Notamment l'entreprise Faso construction et service (FCS), chargée de construire l'infrastructure, et le cabinet d'architecture CINCAT international S.A., qui doit assurer le contrôle et le suivi des travaux.
En prenant langue avec ces techniciens du bâtiment, le ministre Gilbert Ouédraogo et ses autres visiteurs ont compris que les travaux avancent malgré quelques difficultés objectives.
A en croire Nébila Aristide Bazié, architecte chargé du contrôle, le travail abattu équivaut à 90% en ce sens que le gros œuvre est terminé. Il ne reste que les équipements dont le tapis-bagages, le télé-affichage et les câbles.
Mais si les travaux n'avancent pas au rythme voulu par tout le monde, a fait comprendre l'architecte, c'est parce que ces équipements doivent s'acquérir à l'étranger et le temps de commande, de convoyage et d'installation peut prendre plusieurs mois.
Pis, l'acquisition de ce matériel doit être précédée d'un avis d'appel d'offres qui doit désigner l'adjudicataire au plus tôt. Si ce préalable est résolu, assure M. Bazié, le cabinet CINCAT pourra remettre, d'ici fin 2010, les clés de cet aéroport qui coûtera 6 milliards de francs CFA avec une capacité d'accueil d'environ 400 000 passagers.
Le ministre des Transports, qui n'a pas manqué d'exhorter les acteurs du terrain à plus d'effort, a sollicité l'indulgence des usagers qui subissent sûrement des dommages liés à ces travaux de reconstruction.
Nankoita Dofini
L'Observateur Paalga