Ouagadougou, 13 juillet 2013 – Les agents de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) de l'aéroport international de Ouagadougou observent une grève de 48 h depuis vendredi à minuit, empêchant tout mouvement d'avion.
Cette grève déclenchée par les agents de l'ASECNA serait liée à une question de terrain qui leur aurait été attribué et ensuite retiré dans la zone de Ouaga 2000, quartier huppé de la capitale.
Ce terrain, accordé aux agents après leur expropriation de l'ancien site situé non loin de l'aéroport, devrait abriter la cité de l'aéronautique.
Le personnel aéroportuaire avait annoncé en fin 2012 un premier préavis de grève, abandonné suite à l'engagement du premier ministre Luc Adolphe Tiao de régler la question.
Après avoir attendus plus de 6 mois ce règlement, les agents de l'ASECNA sont passés à une étape supérieure en observant cette grève de 48h, provoquant la fermeture de tous les aéroports et aérodromes du pays.
Avec plus de 1500 agents, l'ASECNA assure principalement le contrôle de la circulation aérienne, le guidage des avions, la transmission des messages techniques et de trafic, l'information de vol, ainsi que le recueil des données, la prévision et la transmission des informations météorologiques.
Créée en 1959, elle regroupe 18 pays, dont 17 sont africains : le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville, la Côte d'Ivoire, la France, le Gabon, la Guinée Equatoriale, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo et l'Union des Comores.
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