L'Assemblée nationale a procédé, le mardi 1er avril 2014, à l'examen de trois projets de lois portant autorisation de ratification d'accord de prêt pour le financement partiel du projet de construction de l'aéroport international de Ouagadougou-Donsi. C'était lors d'une séance plénière présidée par le 1er vice-président de l'institution, Naboho Kanidoua.
C'est à l'unanimité que les parlementaires ont adopté les trois projets de lois soumis à leur appréciation le 1er avril dernier. Le premier projet de loi porte autorisation de ratification de l'accord de prêt n°875 conclu le 11 novembre 2013 au Koweït entre le Burkina Faso et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA), pour le financement partiel du projet de construction de l'aéroport international de Ouagadougou-Donsin. Le deuxième projet de loi porte autorisation de ratification de l'accord de prêt conclu le 11 octobre 2013 à Washington entre le Burkina Faso et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), pour le financement partiel du projet de construction de l'aéroport international de Ouagadougou-Donsin. Quant au troisième projet de loi, il porte sur l'autorisation de ratification de l'accord de prêt n°UV-134 conclu le 11 novembre 2013 au Koweït entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID), pour le financement partiel du projet de construction de l'aéroport international de Ouagadougou-Donsin.
Après avoir passé au peigne fin les différents articles de ces trois projets de lois, les 106 votants ont donné, à l'unanimité, leur quitus pour leur adoption. Toute chose qui accélérera la mise en œuvre de la construction de l'aéroport de Ouagadougou-Donsin dont les travaux de construction devraient permettre d'assurer une meilleure sécurité pour le système de transport aérien, d'élever le niveau de service pour les passagers et d'accroître le trafic aérien. Ces travaux interviennent suite au déplacement de l'aéroport de Ouagadougou dans l'objectif d'assurer et de garantir une meilleure visibilité de son futur développement sans trop de contraintes d'espaces dans le temps, d'améliorer la sécurité et la sûreté des activités aéronautiques en les délocalisant hors de la ville, d'assurer un meilleur fonctionnement du centre-ville et une meilleure liaison avec la partie sud de la capitale. A ces objectifs recherchés s'ajoutent l'amélioration de la qualité de vie dans la ville de Ouagadougou par la baisse de la pollution, du niveau sonore et l'amélioration de la fluidité du trafic urbain et la lutte contre la pauvreté, en créant des emplois pendant et après l'exécution des travaux, etc. De quoi donner des motifs de satisfaction au ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports, Jean Bertin Ouédraogo, qui était présent à l'hémicycle où le Premier ministre prononcera, le jeudi 3 avril prochain, son discours sur l'état de la nation.
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